Accueil | Francais | Philosophie | Histoire-géo | Commentaires philo | SES | Résumés d'oeuvres | Forum | Chances au bac

 

acte 2 scène 9 de giraudoux (cliquez sur le titre ou l'auteur pour effectuer une recherche)

Auteur : giraudoux

Titre : acte 2 scène 9

Oeuvre dont est tiré le titre : électre

Accéder au texte

Extrait �tudi� :

Agamemnon, roi d'Argos, a été assassiné par Clytmnestre, son épouse, et égisthe, son amant. Vingt ans plus tard, Oreste et Electre, fils et fille d'Agamomnon et de Clytemnestre, décident de venger la mort de leur père: Oreste, sous l'impulsion d'Electre, doit tuer le couple assassin (Egisthe est devenu entre temps roi d'Argos). Dans cette avant-dernière scène, le personnage du mendiant raconte le double meurtre qui se déroule hors-scène.


Le mendiant: Alors voici la fin. La femme Narsès et les mendiants délièrent Oreste. Il se précipita à travers la cour. Il ne toucha même pas, il n'embrassa même pas Electre. Il a eu tort. Il ne la touchera jamais plus. Et il atteignit les assassins comme ils parlementaient avec l'émeute, de la niche en marbre. Et comme Egisthe penché disait aux meneurs que tout allait bien, et que tout désormais irait bien il entendit crier dans son dos une bête qu'on saignait. Et ce n'étaitpas une bête qui criait, c'était Clytmnestre. Mais on la saignait. Son fils la saignait. Il avait frappé au hasard sur le couple, en fermant les yeux. Mais tout est sensible et mortel dans une mère, même indigne. Et elle n'appelait ni Electre, ni Oreste, mais sa dernière fille Chrsothémis, si bien qu'Oreste avait l'impression que c'était une autre mère, une mère innocente qu'il tuait. Et elle se cramponnait au bras droit d'Egisthe. Elle avait raison, c'était sa seule chance désormais dans la vie de se tenir un peu debout. Mais elle empêchait Egisthe de dégainer. Il la secouait pour reprendre son bras, rien à faire. Et elle était trop lourde aussi pour servir de bouclier. Et il y avait encore cet oiseau qui le giflait de ses ailes et l'attaquait du bec. Alors il lutta. Du seul bras gauche sans armes, une reine morte au bras droit avec colliers et pendentifs,désespéré de mourir en criminel quand tout de lui était devenu pur et sacré, de combattre pour un crime qui n'était plus le sien et, dans tant de loyauté et d'innocence, de se trouve l'infâme en face de ce parricide. Il lutta de sa main que l'épée découpait peu à peu, mais le lacet de sa cuirasse se prit dans une agrafe de Clytemnestre, et elle s'ouvrit. Alors il ne résista plus, il secouait seulement son bras droit, et l'on sentait que s'il voulai maintenant se débarrasser de la reine, ce n'était plus pour combattre seul, mais pour mourir seul, pour être couché dans la mort loin de Clytemnestre. Et il n'y est pas parvenu. Et il y a pour l'éternité un couplue Clytemnestre-Egisthe. Mais il est mort en criant un nom que je ne dirai pas.
La voix d'Egisthe, au dehors: Electre
Le mendiant: j'ai raconté trop vite. Il me rattrape

Cliquez ici pour demander ce corrig�

Les membres ont attribué la note suivante en moyenne : Pas de note attribuée pour le moment



Commentaires postés pour réagir à cet article :


Retour à l'accueil du site | Rechercher un article


© 2006-2011 Copyright www.lescorriges.com - Déclaration CNIL n°1164329 - Mentions-légales