tuycrois Membre (36 ans)
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Post� le 05/12/2005 � 11:03 Je cherche des pistes pour faire un commentaire composé sur le chapitre 29 du livre de ma mère.
L'extrait est celui ci :
"Louange à vous, mères de tous les pays, louange à vous en votre soeur ma mère, en la majesté de ma mère morte. Mères de toutes la terre, Nos Dames les mères, je vous salue, vieilles chéries, vous qui nous avez appris à faire les noeuds des lacets de nos souliers, qui nous avez appris a nous moucher, oui, qui nous avez montré qu'il faut souffler dans le mouchoir et y faire feu-feu, comme vous nous disiez, vous, mères de tous les pays, vous qui patiemment enfourniez, cuillère après cuillère, la semoule que nous, bébés, faisions tant de chichis pour accepter, vous qui, pour nous encourager à avaler des pruneaux cuits, nous epliquez que les pruneaux sont de petits nègres qui veulent renter dans la maison et alors le petit crétin, ravi et soudain poète, ouvrait la porte de la maison, vous qui nous avez appris à nous gargariser et qui faisiez reureu pour nous encourager et nous monter, vous qui étiez sans cesse à arranger nos mèches bouclées et nos cravates pour que nous fussions jolis avant l'arrivée des visites ou avant notre départ à l'école,, vous qui sans cesse harnachiez et pomponniez vos vilains nigauds petit poneys de fils dont vous étiez les bouleversantes propriétaires, vous qui nettoyiez tout de nous et nos sales genous terreux ou écorchés et nos sales petits nez de marmots morveux, vous qui n'aviez aucun dégoût de nous, vous, toujours si faibles avec nous, indulgentes qui plus tard vous laissiez si facilement embobiner et refaire par vos fils adolescentes et leur donniez toutes vos économies, je vous salue, mères pleines de grâce, saites sentinelles, courage et bonté, chaleur et regard d'amour, vous aux yeux qui devinent, vous qui savez tout de suite si les méchants nous ont fait de la peine, vous seuls humains en qui nous puissions avoir confiance et qui jamais ne nous trahirez, je vous salue, mères qui pensez à nous sans cesse et jusque dans vos sommeil, mères qui pardonnez toujours et caressez nos fronts de vos mains flétries, mères qui nous attendez, mères qui êtes toujours à la fenêtre pour nous regarder partir, mères qui nous trouvez incomparables et uniques, mères qui ne vous lassez jamais de nous servir et de nous couvrir et de nous border au lit même si nous avons quarante ans, qui ne nous aimez pas moins si nous sommes laids, ratés, avilis, faibles ou lâches, mères qui parfois me faites croire en Dieu."
Si quelqu'un peut m'aider s'il vous plait. |