Donia95 Membre (31 ans)
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Post� le 19/01/2008 � 01:33 Bonsoir, je suis élève en seconde général et j'ai quelques questions sur un texte en francais mais je n'y arrive pas ... j'aimerais savoir si quelqu'un peux m'aider . . . je pense que si on est fort en francais cela ne prendra pas beaucoup de temps ; ) Ceci est pour lundi je sais il n'y a pas beaucoup de temps je suis désolée... je vous mets les questions :
1) Dans la réplique d' Armande :
a) Relever dans le texte la thèse défendue
b)Relevez dans le texte la thèse réfutée
c)Les expliquer avec vos propres mots
2:Donner les arguments qui defendent la thèse d' Armande
3) Dans la réplique d' Henriette: Comment justifie t- elle sa position?
Armande
Mon Dieu, que votre esprit est d'un étage bas !
Que vous jouez au monde un petit personnage,
De vous claquemurer9 aux choses du ménage,
Et de n'entrevoir point de plaisirs plus touchants
Qu'un idole d'époux et des marmots d'enfants !
Laissez aux gens grossiers, aux personnes vulgaires,
Les bas amusements de ces sortes d'affaires.
A de plus hauts objets10 élevez vos désirs,
Songez à prendre un goût des plus nobles plaisirs,
Et, traitant de11 mépris les sens et la matière,
A l'esprit comme nous, donnez-vous toute entière :
Vous avez notre mère en exemple à vos yeux,
Que du nom de savante on honore en tous lieux ;
Tâchez, ainsi que moi, de vous montrer sa fille,
Aspirez aux clartés12 qui sont dans la famille,
Et vous rendez sensible aux charmantes douceurs
Que l'amour de l'étude épanche dans les cÅ“urs.
Loin d'être aux lois d'un homme en esclave asservie,
Mariez-vous, ma sÅ“ur, à la philosophie,
Qui nous monte au-dessus de tout le genre humain
Et donne à la raison l'empire souverain,
Soumettant à ses lois sa partie animale,
Dont l'appétit grossier aux bêtes nous ravale.
Ce sont là les beaux feux, les doux attachements,
Qui doivent de la vie occuper les moments ;
Et les soins où je vois tant de femmes sensibles
Me paraissent aux yeux des pauvretés horribles.
Henriette
Le ciel, dont nous voyons que l'ordre est tout-puissant,
Pour différents emplois nous fabrique en naissant ;
Et tout esprit n'est pas composé d'une étoffe
Qui se trouve taillée à faire un philosophe.
Si le vôtre est né propre aux élévations
Où montent des savants les spéculations13,
Le mien est fait, ma sÅ“ur, pour aller terre à terre,
Et dans les petits soins son faible14 se resserre.
Ne troublons point du ciel les justes règlements
Et de nos deux instincts suivons les mouvements.
Habitez, par l'essor15 d'un grand et beau génie16,
Les hautes régions de la philosophie,
Tandis que mon esprit, se tenant ici-bas,
Goûtera de l'hymen17 les terrestres appas.
Ainsi, dans nos desseins l'une à l'autre contraires,
Nous saurons toutes deux imiter notre mère :
Vous, du côté de l'âme et des nobles désirs,
Moi, du côté des sens et des grossiers plaisirs ;
Vous, aux productions d'esprit et de lumière,
Moi, dans celles, ma sÅ“ur, qui sont de la matière.
Répliques 11 et 12 ce sont les plus longues !
voila merci si on peut me le faire sinon pas grave ! : )
Bonne soirée Donia |