Post� le 11/01/2007 � 19:05

j'ai fais une dissertation et mon prof me l'a corrigé et m'a demandé d'arrangé mon devoir en fonction des commentaires qu'il a fait, pouvez vous m'aidé a corrigé les erreur. les commentaires de mon prof se trouve a la fin du devoir.

ps: pour les réponses faites un copié collé en me corigant ce qui ne va pas. merci d'avance

Sujet : N’est on libre que dans la solitude ?


IL est vrai que la liberté n’est accomplie que dans certaines conditions comme un régime politique spécifique (aristocratie, democratie, anarchie).La liberté a donc besoin d’un environnement adéquat pour exister. Une question se pose alors. Peut on réellement être libre ? N’est on libre que dans la solitude ? La solitude serait elle l’environnement idéal de la liberté ? On pourrait être tenté de répondre précipitamment. Il serait aisé d’affirmer que la solitude va de pair avec la liberté. En effet nous ne sommes dans ce cas la plus soumis aux forces et dominations extérieures. Ainsi, seul la raison nous guiderait. De plus la liberté serait plus grande sans le regard d’autrui. On se retrouve seul avec soi même, totalement libre de ses actes. Mais serait ce cela la liberté ? La liberté ne peut en fait exister sans l’autre. Nous verrons donc que la liberté dans la solitude perd tout son sens puisqu’elle perd son but premier et la définition de ses limites. Nous verrons que la liberté peut tout de même exister sans remplir la condition de la solitude en nous référant a Descartes ( esprit brillant qui cherchait la liberté d’opinion) et le régime actuel : la démocratie.

L’esprit peut parfois être soumis à certaines dominations. En effet, qu’elles soient morales ou physique, elles entravent nos jugements mais aussi nos actes. La liberté de penser puis celle d’agir sont altérées. Spinoza parlait de dominations inconscientes. Parfois on intègre ce que l’autre dit comme ses propres opinions. On ne peut alors plus discerner nos opinions de celles reçus. Il y a certaines dominations plus clairement perçues. Elles sont pour la plupart physique puisque l’on ressent, et l’on sent cette domination. On subit tous une domination extérieur et cela dés notre enfance. Les parents ont un certains pouvoir sur leurs enfants, leur donnant des ordres lorsqu’ils sont en bas age et influençant leurs décisions durant l’age adulte.

Au contraire, lorsque l’on se retrouve seul, on ne subit aucune de ces dominations. Seul la raison fait foi de guide. Un esprit libre est donc un esprit raisonné, réfléchi. Dans cet environnement qu’est la solitude, on se retrouve avec soi même. On s’examine, on est le seul à pouvoir juger de soi. Il n’y a aucun regard extérieur. La liberté est donc totale puisqu’on ne s’inquiète ni du regarde, ni du jugement de l’autre. On peut s’exprimer en toute liberté, agir et cela sans l’entrave d’un autrui. Un esprit seul, écoute d’autant plus sa raison q’un esprit entouré d’autres et qui subit les opinions fausses et les principes mal fondés. Un esprit seul peut choisir sa voie sans que quiconque ne le dévie de son chemin .mais cet esprit se sent il réellement libre sans la présence d’autrui ?parle t-on alors de la même liberté ?

Il est évident que ce n’est pas le cas. La liberté sans solitude peut aussi exister. On peut alors remettre totalement en question cette idée de liberté dans la solitude. En effet, on parlait de liberté d’expression. Cette liberté fondamentale peut, c’est certain, exister dans cet environnement, mais ne perd elle pas alors tout son sens ? On peut s’exprimer mais cela sans que personne ne puisse écouter ce que l’on a à dire. Ce tableau est autant valable pour toutes les autres libertés. On a besoin de cette nation, d’autrui pour définir ce qu’est la liberté. On ne peut, en fait, se sentir libre sans la présence de l’autre. Il est vrai que cette idée est paradoxale. Autrui est la source des dominations mais est aussi indispensable à la prise en conscience de l’existence de la liberté.
On a besoin de l’autre pour savoir que l’on peut être libre. La liberté dans la solitude existe mais n’a pas lieu d’être, puisqu’elle n’a pas de but réel. On ne peut d’ailleurs pas se sentir libre puisqu’on est seul. On peut définir la liberté mais aussi ses limites. La liberté s’arrête la ou celle des autres commence. On peut interpréter cette expression de différentes manières. En effet, soit la liberté est totale lorsque l’on est seul, soit la liberté n’est pas clairement définie dans la solitude. Une autre question peut encor se poser. Peut on être libre si la condition de la solitude n’est pas remplie ? Y’a-t-il d’autres moyens d’être libre entourés d’autrui ?

Il y a en effet bien d’autres conditions qui pourraient assurer la liberté. Autrui signifie « l’autre moi ». Si l’on souhaite la liberté, autrui devrait donc la souhaiter aussi. A notre époque, c’est en effet le cas. La mise en place de la démocratie (par autrui et soi même) en est la preuve. Les lois donnent droit à de nombreuses libertés. Il est vrai que certains seront tentés de déroger a celle-ci, mais elles garantissent néanmoins cette idée de liberté par toutes les sanctions qu’elles mettent en place. Nous ne sommes donc pourtant pas seuls et pourtant nous pouvons être libre. A partir du moment où nous respectons les lois est le principe d’une liberté illimitée jusqu'à ce que celle de l’autre commence, nous pouvons, nous estimer libre.
Certains sceptiques diront que nous ne pouvons être libres qu’a notre époque, mais cette idée reçue est fausse. Descartes, par exemple lui rechercha la vérité, ne s’enferma pas dans sa solitude pour choisir sa voie. Au contraire, il observa les autres afin de comprendre et ainsi de faire respecter au mieux sa liberté d’opinion. Ici donc, la liberté s’exerce non seulement en la présence d’autrui, mais ne peut de plus s’exercer pleinement et efficacement sans cette présence. La liberté prend alors tout son sens. On est libre d’agir, de penser, de communiquer, d’échanger des opinions malgré la présence des autres, même si ceux-ci ne souhaitent pas que l’on ait ces libertés. On peut s’exprimer même si autrui n’est pas en accord avec nos opinions. C’est un des buts essentiels de la liberté.

Nous avons pu constater que la liberté a besoin d’un environnement spécifique pour exister. La solitude semblait être cet environnement idéal. On ne peut être liber pleinement qu’en étant seul à première vu. Mais nous avons aussi noté les limites de cette liberté dans la solitude dont l’inconscience d’être libre. Si l’autre n’existe pas, on ne peut réellement savoir ce qu’est la liberté. Enfin, nous avons cité quelques exemples d’une liberté s’appliquant sans la solitude afin de démontrer qu’elle n’est pas nécessaire à la liberté de l’esprit. La raison est un moyen d’assurer cette liberté. Les autres étant dotés de la même raison peuvent ainsi mettre en place un moyen d’être libre (par exemple la démocratie). Une dernière question demeure : la liberté totale existe-t-elle ? Peut on au contraire penser que l’on est perpétuellement soumis à une domination ?



Appréciation prof :
Des maladresses dans l'introduction (notamment la problématique) mais ce devoir est intéressant et s'efforce de poser les bonnes questions. Vous n’avez peut être pas assez analysé les différente forme de solitude (isolement- subi- choisi- temporaire/otomi/indépendance...) et les différente facettes de la liberté. C’est une des exigence des sujet dan lequel il y a 2 notion a faire jouer l'une par rapport a l'autre